Cette année, pas de révolution, puisque la gestion des risques est toujours secondaire. Elle apparaît dans les objectifs de 71% des sondés (moins 4 points). Parmi les nombreux risques que doit anticiper/ maîtriser l’acheteur, la sécurisation de la supply chain s’impose irrémédiablement. Cela est notamment dû aux incertitudes politiques, économiques et environnementales grandissantes au niveau international. Dans ces conditions, une rupture de la supply chain a des conséquences désastreuses sur l’activité, la rentabilité et la pérennité. L’évaluation de la santé financière des fournisseurs, notamment les plus critiques reste un basique parfois négligé.
Fort de ce constat, comme l'acheteur doir rendre des comptes à sa direction, il va constamment être testé par sa direction sur les points suivants:
Toutes ces discussions qui se passent en meeting rapide se font sans votre présence et mettent une pression terrible sur l'acheteur. Il est donc normal que toute cette pression retombe sur vous le commercial. En plus comme l'acheteur a développé une confiance avec ses fournisseurs actuels, le faire changer de fournisseur va plutôt l'ennuyer et lui causer plus de probème. C'est à vous de développer des questions qui font réfléchir votre acheteur dans le sens d'obtenir des réponses positives à ces pressions.
Posez des questions tels que:
A votre avis quel prochain pas devrions-nous faire pour avoir une chance de faire des AFFAIRES AVEC VOTRE ENTREPRISE...?
Il en va de même avec le questionnement sur des services
Le service des achats est déjà sous pression de trouver des autres alternatives et recherche des nouvelles solutions. deux scénarios: soit on vous utilise pour que vous fassiez une meilleure offre que leur fournisseur actuel et on vous utilise pour faire pression sur leur fournisseur. Soit le service achat cherche à se valoriser en vous mettant une pression terrible sur les délais de livraison, les conditions, voir vous imposer des pénalités en cas de retard.
A vous de jouer juste maintenant.